differente facon de mettre un bandana

1 Pliez-le en forme de triangle. Posez-le à plat sur la table. Pour cette méthode, vous devriez avoir un bandana carré. Mettez-le en position de losange et pliez-le en deux pour obtenir un triangle [1] . 2. Faites une bande avec le bandana. Pliez la base du triangle sur 2 Accessoirehyper tendance de la saison, il existe tout plein de façons de porter le bandana! Je vous en montre 8 différentes dans cette vidéo! 💛 Abonne-toi Aujourdhui, on t’explique comment mettre un bandana dans les cheveux. Le bandana est un foulard ou carré de tissu que l’on peut plier de différentes façons, de manière à obtenir une coiffure originale en un rien de temps ! Son avantage est de pouvoir créer des styles variés et de s’adapter à toutes les tenues vestimentaires. Il s’agit d’un accessoire mode intemporel Lesdifférentes façons de porter le bandeau, tendance mode de 2020. Mignon sur les petites filles, culte sur Brigitte Bardot, le bandeau pour cheveux fait partie de ces classiques qui siéent à Vouspouvez porter un bandeau de différentes façons et pour presque toutes les occasions, selon le style que vous choisissez et la façon dont vous portez vos cheveux avec. Placer le bandeau dans vos cheveux n'est pas difficile non plus - il suffit de choisir celui qui convient à votre look. Méthode 1: Porter un bandeau avec les cheveux en bas 1. Examinez les Site De Rencontre Entièrement Gratuit Pour Les Femmes. Dans Comedian rhapsodie, premier roman paru chez Flammarion, l’ancien rédacteur en chef de Rock Sound devenu comédien et humoriste raconte ses hauts et ses bas dans l’impitoyable monde de la rock critic. Magneto. Après avoir écrit des palettes d’articles sur les artistes et groupes en tout genre, rien d’illogique à ce que des journalistes vieillissants commencent à coucher sur papier non glacé leur souvenirs de jeunesse. Long play, dude. Après Passeur » de Jean-Daniel Beauvallet et en attendant l’opiacé Flashback acide » de Philippe Manoeuvre, c’est au tour du comédien et humoriste Thomas Vandenberghe de raconter sa passion pour la musique. Un rapport amoureux aux airs de montagnes russes. Pourtant, avant de donner dans la blague sur France Inter et de faire rire les salles, VDB ne jurait que par elle. Au point, adolescent, de monter le fan club français de Korn et de se retrouver quelques années plus tard sans trop savoir comment rédacteur en chef de Rock Sound. Si cette passion lui a permis de rencontrer les posters de sa chambre d’ado, elle lui a aussi caché une dure réalité un magazine ne se fabrique pas tout seul. A défaut de perdre ses dernières illusions dans ce pseudo couronnement, ce Lucien de Rubempré du néométal y gagne une certitude faire le rock critic, pour lui, c’est fini. Devoir écouter le dernier Sum 41 aussi. On ne peut que vous conseiller la lecture de Comedian rhaposdie, premier roman cochant toutes les cases nostalgie, enthousiasme, anecdotes marrantes et instructives à la fois d’un très bon livre sur la musique. Au fait, saviez-vous que Dick Rivers était ami avec George Lucas ? Thomas, lui, le sait. Rencontre avec celui qui a vu Rammstein en slip de bain. Je sors mon dictaphone et j’appuie sur Play Thomas VDB ça va, on entendra bien ma voix pour l’enregistrement ? Très bien a priori. Nous sommes chez vous, à Etampes, dans un cadre calme. Pas de techno, pas de bruits parasites. Faire des interviews, c’est quelque chose que vous avez d’ailleurs souvent fait quand vous étiez rédacteur en chef de Rock Sound. Thomas VDB Je me souviens de celle d’Eddie Vedder, le leader de Pearl Jam. Ca se passait à Seattle. J’avais mon vieux magnéto à cassettes, ça remonte. Le mec était adorable. Il m’installe dans un studio et s’affale dans un canapé un peu plus loin pour répondre à mes questions. Je pose mon magnéto et on fait l’interview. Juste au-dessus de lui, il y avait la climatisation. Quand j’avais écouté la cassette pour retranscrire je n’entendais que deux sons celui de la climatisation, et celui de mon magnéto qui tournait. Et loin, très loin, un micro murmure incompréhensible la voix d’Eddie Vedder. Des interviews foirées, j’en ai fait pas mal. Le roi du papier inexploitable ! Démarrons par une question de base. Pourquoi ce titre, Comedian rhapsodie ? N’y aurait-il pas là un hommage à peine voilé à Queen ? Thomas VDB L’idée du titre vient de ma femme, Audrey. Qui est d’ailleurs responsable de beaucoup d’idées que les gens m’attribuent ! Il se trouve que le livre, sans être sur Queen, en parle pas mal. A un moment, j’ai tout naturellement cherché un jeu de mots à faire sur une chanson de ce groupe. Comedian rhapsodie...On peut difficilement aller plus loin dans le jeu de mots avec une titre de chanson de Queen qu’avec ce titre. Le livre sort tout juste, et pourtant ce titre me saoule déjà un peu. Parce que je ne suis plus un fan actif » de Queen aujourd’hui, même s’il m’arrive encore d’écouter le groupe de temps en temps. Tous les papiers sortis sur le bouquin parle de moi comme LE fan de Queen. Ca m’emmerde d’être vu comme LE fan de Queen, et en même temps, c’est de ma faute. Je n’avais qu’à choisir un autre titre. Est-il bien cohérent de choisir pour titre un jeu de mots sur Queen quand on est le fondateur du fan-club de Korn en France ? Thomas VDB Exactement. Toute la question est là. Ou presque. J’ai aussi été abonné au fan-club de The Cult, donc tout ça n’est pas très cohérent. J’ai toujours été très fan-club. Je le suis moins maintenant bien sûr. D’autant que ce genre de trucs n’existe plus vraiment. Mais à l’époque, j’étais à fond là-dedans. Je me souviens être allé à un rassemblement des fans de Queen – encore eux ! – à Thionville. Là-bas, il fallait reconnaître des morceaux du groupes, passés à l’envers, et taper dans une gamelle avec une louche quand on avait trouvé le morceau. On se situait entre Intervilles et Queen. Vous avez bien compris que ça n’est pas un livre du genre Les 100 disques à avoir absolument dans sa discothèque » ? » Quel chemin vous a conduit à vouloir coucher aujourd’hui sur le papier votre lien avec la musique ? Comedian rhapsodie raconte votre premier quart de siècle. Une période où la musique guide vos choix. Thomas VDB J’ai commencé à écrire ce livre il y a 3 ans. Cela fait des années que je suis fan de musique, des années que j’écris des blagues pour la radio, pour la scène. Je me suis rendu compte que la musique m’inspire beaucoup quand je fais des blagues. Dans le fond, comme dans la forme. A la radio, il m’arrive de faire des jingles chantés. Il y a quelque chose de marrant à chanter en mode bancal, presque faux. Mais avec énergie et volonté. Je fais aussi des blagues sur les musiciens, et sur moi, fan de musique. Je me rends bien compte que mon côté fan de » est totalement risible. Avant de me lancer dans l’écriture du livre, je sentais qu’il y avait quelque chose à faire. J’avais envie de rassembler tout ce qui me fait rire dans la musique, dans ce milieu étrange. Ni une ni deux, je m’étais mis devant un écran d’ordi en me disant Alors qu’est ce que j’ai fait comme bonnes vannes sur la musique ? ». Evidemment, ça n’était pas la bonne façon de chercher. J’aurais sûrement mieux fait d’aller chercher dans mes vieilles chroniques ou mes vieux articles. Mais je n’en avais pas trop le courage. Ma meuf m’a beaucoup poussé à bosser, à passer à l’action. Une fois que j’ai lutté contre ma procrastination, je me suis rendu compte que ce qui fonctionnerait le mieux serait de reprendre mon rapport à la musique de manière chronologique. En commençant évidemment par les premières fois où la musique m’a ébranlé. Mes premiers chocs, c’est West Side Story et une compil’ des années 60 que j’écoutais à fond gamin. Des années plus tard, j’ai retrouvé cette compilation sur Discogs. C’est la première fois que je pouvais réécouter tous les titres dans l’ordre. Votre famille écoutait aussi beaucoup de musique. Thomas VDB La musique, c’était en effet quelque chose d’assez familial. J’écoutais les albums qui étaient là. Assez rapidement, ma mère m’avait étiqueté comme le fan de musique de la maison ». Quand elle revenait de la messe des jeunes et qu’il y avait des jeunes qui jouaient, elle ne pouvait s’empêcher de me dire Tu as raté quelque chose ! ». Dans ce livre finalement, je raconte mes souvenirs liés à la musique. Soit des souvenirs passionnés, soit des souvenirs de goût ou de dégoût musical. J’explique aussi comment ma passion pour la musique a forgé ma personnalité, en bien mais aussi en mal. Dans les années 90, quand je découvre Infectious Grooves ou Senser, je commence à basculer dans le sweat à capuche en arguant auprès de mes potes que je viens de là depuis toujours. Alors que non. Quand tu es ado, la musique te donne des ailes. D’un coup, tu deviens légitime pour passer d’un style à un autre. Peu importe que tu passes des dreadlocks au jean slim. Si tes goûts musicaux ont changé, tu suis le style vestimentaire qui va avec. Et tu prends une nouvelle personnalité. Sans douter. A y repenser aujourd’hui, je trouve qu’il y a beaucoup de choses drôles dans cette période de l’adolescence. A 16 ans, j’étais fan de The Cult et je n’avais plus qu’une idée mettre un bandana. Au premier degré. Les gens devaient se foutre de moi, mais j’y croyais dur comme fer, à Ian Astbury et à ce bandana. Ma passion pour la musique m’a souvent rendu ridicule. Et comme j’aime rigoler de moi-même, j’avais envie de rassembler tout ça dans un roman. Vous avez bien compris que ça n’est pas un livre du genre Les 100 disques à avoir absolument dans sa discothèque » ? Je laisse à ceux qui le font brillamment le droit de l’écrire, mais mon idée, c’était d’aller dans l’autre sens. Je voulais faire quelque chose de plus personnel. C’est vrai, il n’y a pas de playlist dans votre bouquin ou de listes d’albums. Ceci dit, il y a un Q/R code à la fin du bouquin. Quand on le scanne, on atterrit sur un morceau de Libido, votre groupe de jeunesse, sur Youtube. Thomas VDB Absolument. Ce groupe doit aujourd’hui parler à 11 personnes dans le pays de Chinon. A ce stade on en est à 26 vues sur Youtube mais ça va finir par exploser. Thomas VDB Ah, merde ! Parlez-nous un peu des groupes dans lesquels vous jouiez ado. Streetfight, Libido. Ces projets avaient des noms accrocheurs mais à ce jour, ils n’ont toujours pas rempli le stade de France. Thomas VDB Niveau groupies en tout cas, ça ne fonctionnait pas. Rappelons déjà que quand je jouais avec ces groupes, je n’avais pas encore le bac. J’ai eu mon bac juste avant le dernier concert de Libido. Ca vous donne une idée de l’époque. On est là vers 95-96. Libido, c’est 5 ou 6 concerts. Et une cinquantaine de répétitions au plus. Dans le bouquin, je raconte le côté ridicule du projet, même si un des mecs du groupe est aujourd’hui encore un de mes meilleurs amis. Je me souviens avec amusement du sérieux qu’on mettait à se retrouver aux répétitions. Je mettais mon bandana, un peu comme Stallone retourne sa casquette dans Over The Top. Streetfight, c’était encore plus amateur. On reprenait quand même Stairway to heaven, Highway to hell et Un autre monde. Le père du bassiste, qui trouvait qu’on jouait vraiment bien ce morceau de Téléphone, nous avait proposé de le jouer sur une brocante. En boucle. Il ne voulait pas qu’on joue autre chose que ce morceau. Streetfight, c’était un groupe comme on en trouve plein à la fête de la musique. J’avais 14 ans. Je suis presque embarrassé de vous en parler. Le fait que vous m’en fassiez parler induit qu’il y avait du sérieux là-dedans, alors que quand j’en parle, c’est comme si j’évoquais mes premiers Playmobil. Je vous en parle en raison de ce Q/R code à la fin de votre livre. Thomas VDB Absolument. Avoir mis ce morceau ainsi montre bien l’impudeur de ma part, et l’absence totale de sérieux du type. Il faut quand même un peu d’humilité pour mettre, dans un livre Flammarion, un morceau qu’on a fait à 16 ans. Si je refaisais de la critique rock aujourd’hui, un article sur cinq parlerait des New Pornographers. Parce que j’ai des obsessions absolues, totales. Quand un disque ou un groupe m’obsède, il prend la place de tout le reste » Du sérieux, vous en avez quand même eu lors de votre brillante carrière dans la musique. Vous commencez pigiste, puis rédacteur en chef et éditeur délégué du magazine Rock Sound. On sent dans votre livre une sorte de démystification du rock critic. Thomas VDB C’est vrai. Pour tout vous dire, je ne veux rien généraliser. Ce ressenti n’est pas une théorie générale, c’est uniquement lié à mon expérience personnelle. J’adore lire des interviews de mecs qui font cela avec passion, comme dans votre livre, et qui sont surtout encore capables d’être rock critic enthousiaste aujourd’hui. J’adore lire sur la musique, mais faire de la critique constructive, j’en suis incapable. Si je refaisais de la critique rock aujourd’hui, un article sur cinq parlerait de The New Pornographers. Parce que j’ai des obsessions absolues, totales. Quand un disque ou un groupe m’obsède, il prend la place de tout le reste. Et quand tu es rock critic, tu ne peux pas fonctionner comme ça. Quand j’étais à Rock Sound, j’avais exactement ce problème là. J’étais tellement obsédé par Weezer qu’un jour, mon rédacteur en chef me dit Thomas, c’est pathologique, là ». Et il avait complètement raison. Parce que j’ai toujours fonctionné comme ça. Revenons-en à cette démystification du rock critic. Thomas VDB Mes premières années de pigiste étaient tout bonnement géniales. Je me sentais sur mon petit nuage. Je n’avais pas de responsabilités, et je me pointais à un moment charnière de l’industrie musicale qu’on pourrait qualifier de fin de la récré ». J’ai pu profiter de l’argent qu’il y avait encore. Jamais je n’étais allé aux Etats-Unis. En cinq ans de Rock Sound, j’y suis allé une quarantaine de fois. Une fois aurait probablement suffit pour me faire une petite idée, mais le fait est que j’y suis allé quarante. La rock critic m’a amené des choses auxquelles je rêvais ado en lisant Hard Rock Magazine. J’étais fasciné par ces mecs qui gagnaient leur vie en allant interviewer un groupe à Los Angeles. Quand je disais à mes parents que je voulais faire ça, ils me conseillaient de passer d’abord mon bac. Ce que je raconte dans mon bouquin, c’est aussi le fait que je n’étais pas fait pour faire rédacteur en chef. C’était trop de responsabilités. A posteriori, je me rends compte que dès que la première équipe dans laquelle j’avais été intégré a implosé, tout ça m’a beaucoup moins plu. Le rédacteur en chef s’était barré pour monter Rolling Stone, on avait été racheté par un autre groupe de presse,…Bref, tout allait mal. Pour moi, la magie des débuts s’était envolé. A mon arrivée, les bureaux de Rock Sound étaient en plein centre de Paris. A la fin, nous étions à Clichy dans un immeuble aux airs de HLM où était écrit en gros le mot Fiducial ». Ca faisait nettement moins rock’n’roll circus. Nos bureaux côtoyaient des bureaux de courtiers. La magie de parler de musique s’évaporait. Finalement, j’ai très vite décroché de la rock critic. Aussi parce que j’étais dans un magazine un peu particulier. J’ai été embauché à Rock Sound parce que j’étais fan de Korn et que j’avais monté le fan club français du groupe. Du coup, on m’imagine toujours comme le référent Korn. C’est vrai que j’ai été fan des deux premiers albums du groupe, mais depuis j’ai un peu décroché. Mon arrivée à Rock Sound correspond exactement au moment où le groupe commence à sortir des albums qui ne m’intéressent plus du tout. En arrivant, je me rends aussi compte que toute la scène néo-métal m’ennuie de plus en plus. J’ai l’impression que tous les disques qui sortent sont un seul et unique disque. Tout se ressemble à mes yeux. Tous les mois, il y a 500 sorties, et pour moi, c’est toutes les mêmes. Quand on me donne le premier Slipknot à chroniquer, ça me passe 100 kilomètres au-dessus de la tête. C’est du bruit, avec des déguisements. Le mois suivant, ils sont évidemment en couverture du magazine et le rédac chef me dit Putain, t’as pas écouté ou quoi ?? ». Ben si, mais c’est inaudible ». Du coup, je me retrouve à devoir gérer une matière – le métal, le hardcore – de laquelle j’ai complètement décroché. Parce qu’entre temps, j’ai découvert autre chose. La new wave des années 80, de la powerpop et autres. Frank Frejnik, un collègue de Rock Sound, me fait découvrir mille trucs. Les raisons pour lesquelles on m’avait embauché devenaient peu à peu caduques. Finalement, la réalité du job de rock critic et la projection que vous en aviez n’étaient pas raccords. Thomas VDB Je ne sais pas si on peut le dire comme ça. Avez-vous déjà eu un Rock Sound entre les mains ? Je ne sais pas si vous vous souvenez des notations des disques mais il y avait quelque chose d’assez dingue. Ils étaient notés sur 5. La doctrine du mag’, c’était ça un disque à 5/5, c’est impossible. Parce que le disque parfait n’existe pas. Impossible de mettre 1/5 également, même quand on avait une énorme bouse entre les mains. 2/5, c’était aussi rarissime. A ne dégainer que si l’attaché de presse est un connard avec toi ! J’en conclus que tous les disques étaient notés 3 ou 4. Thomas VDB Exactement. Du coup j’imaginais un ado dans sa chambre, nous lisant, et essayant de trouver là-dedans les bons disques parmi les disques moyens. C’était quasiment impossible. La lecture était beaucoup trop binaire. Surtout que quand tu regardais la légende, 3/5 signifiait que l’album était déjà quasi excellent. C’était complexe pour le lecteur, mais aussi pour le critique. Mettre obligatoirement 3 ou 4, ça signifiait devoir mettre dans notre chronique une certaine dose d’enthousiasme. Je me suis retrouvé à dire du bien de disques qui ne me parlaient pas beaucoup. Il faut en plus rappeler que quand j’aime vraiment un album, j’ai envie de n’écouter que cet album pendant des mois. Pas de le lâcher pour aller me fader le nouveau Sum 41. A Rock Sound, ça allait trop vite pour moi. Je devais parfois chroniquer une douzaine d’albums sur un seul mois. Alors que je pouvais passer 6 mois avec un seul disque. Comment voulez-vous que je me forge un avis critique en 2 ou 3 jours sur un album ? Pour moi, c’était quasiment impossible. Parfois, on était en retard sur le bouclage du magazine et je devais rédiger trois chroniques dans la journée. Tout ça, ça arrivait assez régulièrement. Suffisamment pour me dégoûter progressivement de l’affaire. J’ai perdu le sens. Ce qui est fou, c’est que tout cela fabriquait en moi un désintérêt pour la musique. Je tombais des nues. J’adorais ça depuis que j’étais gamin, et là, je n’avais même plus envie d’écouter les disques parce que j’avais peur qu’on me force à devoir avoir un avis tout de suite. Il fallait me laisser du temps. Pas simple, surtout qu’il fallait que j’écoute les deux premiers Weezer au moins cinq fois dans la journée puisque je suis un fan absolu de ce groupe, aha. A propos de Weezer, avez-vous écouté Van Weezer, leur dernier LP hommage au hard rock. Sur le papier, c’est le disque parfait pour vous. Thomas VDB Je ne réécoute plus beaucoup de hard rock, mais sur Van Weezer, il y a des morceaux qui me scotchent complètement. Quand Weezer sort un nouvel album, je l’écoute systématiquement. J’adore ça. Même quand l’album est pourri. Car il y en a. Mais je suis toujours content pour eux. Le Teal album, leur album de reprises où on trouve du Toto, du A-ha ou du Mickael Jackson, je le prends comme un objet d’art contemporain. Ce disque, c’est de l’autoparodie de parodie de groupes de baloches. C’est tellement énorme que je vois là-dedans beaucoup de second degré. Je crois que je suis le seul à prendre ce disque comme ça. Il faut relativiser, c’est pas non plus un disque que j’écoute en boucle. Je resterai toujours fidèle à Weezer. Mais à chaque fois qu’un disque sort, je l’écoute. Même si Raditude, c’est impossible pour moi. Je ne l’écoute jamais, il est trop horrible. Quand ils ont fait Everything will be alright at the end », il y a 7 ans, c’était magique. Pour moi, il est au niveau des deux premiers. Chez eux, il y a de toute façon toujours des choses à sauver. Votre livre, c’est aussi votre rapport à la notion de compromis, aux petits arrangements avec vous-même et avec les autres. Ce compromis, vous ne le supportiez plus comme rock critic. Et aujourd’hui, qu’en est-il quand vous êtes sur France Inter par exemple ? Thomas VDB Aujourd’hui, je ne fais plus de compromis. Aucun. Mais c’est assez nouveau, finalement. Depuis quinze ans, je ne fais plus que de la comédie. Les dix premières années, il m’est souvent arrivé d’aller dans des endroits ou des médias où je n’avais pas envie d’aller. Depuis cinq ans, je fais plus que ce que j’ai envie de faire. Mon rapport au compromis a donc beaucoup changé. Ceci dit, je vois une continuité naturelle entre ce dont je parle dans le livre qui s’est passé il y a vingt ans, et la façon que j’avais de faire ce métier de comique jusqu’à il y a cinq ou six ans. Le bouquin s’arrête quand j’ai 26 ans. Il parle de ma première expérience professionnelle. A l’époque, je croyais naïvement que les compromis faisaient partis du métier. Quand je suis arrivé à Rock Sound, j’étais dans un groupe de presse qui était cul et chemise avec les maisons de disques. Le magazine marchait très très bien et croyait, à raison d’ailleurs, avoir trouvé son lectorat avec la niche du punk-rock et du néo-métal à roulettes » comme on disait à l’époque. Je n’écoutais absolument pas ça. Je n’ai jamais aimé NOFX, Sum 41 et autre Linkin Park. Et parfois, pourtant, je devais les interviewer pour la couverture du magazine. C’est dur de poser des questions à poser à quelqu’un quand tu te fous de ce qu’il fait. Ca, ça faisait partie des compromis. Quand j’étais rédacteur en chef de Rock Sound, l’éditeur – Yves Bongarçon, qui n’était autre que mon prédécesseur – me disait qui je devais mettre en couv’. J’étais rédacteur en chef, mais parfois j’étais un pantin. Il faut mettre Linkin Park en couv’, Thomas. Parce qu’ils prennent plusieurs pages de pub dans le numéro». Ok…La presse rock marche comme ça ? En tout cas c’était le cas de Rock Sound. J’ai récemment lu votre interview de JD Beauvallet où il dit que les Inrocks n’ont jamais dealé des couvertures contre des pubs. Je veux bien le croire, mais là où j’étais, c’était hyper consanguin. Le rédac chef bouffait avec le chef de pub/marketing. Tu revenais de ton déjeuner et là il te disait C’est bon, on a la couv’, ça sera tel groupe sur tel album ». On ne l’avait pas encore écouté, mais c’était pas grave. De toute façon, le nouveau Deftones serait forcément bien, aha. Peu à peu, j’ai eu l’impression d’être un pion, de passer des plats. Quand je lis Rock & Folk, je remarque qu’il y a toujours une page de pub de l’article qui fait la couverture. » Vous devenez rédacteur en chef après le départ d’Yves Bongarçon pour fonder Rolling Stone France. A ce moment-là, vous voulez mettre Weezer en couverture. Lui vous dit de mettre Indochine. Ce que vous faites. Compromis ou souplesse, on ne sait pas. Le fait est que Comedian rhapsodie lui est dédié. Quels étaient vos rapports ? Thomas VDB Déjà, je tiens à dire que ça ne m’empêche pas de dormir d’avoir mis Indochine à la place de Weezer. C’est grâce à Yves que j’ai été embauché dans Rock Sound. J’ai adoré travailler avec lui. Même si comme nous tous, il n’était pas parfait. Il adorait le succès qu’il avait en temps que journaliste rédacteur en chef de Rock Sound. A un moment, le magazine cartonnait. On vendait 50 000 numéros par mois. Comme ce magazine avait été créé à Clermont-Ferrand, beaucoup se foutaient de la gueule de Rock Sound, le magazine des bouseux. Quand le mag’ s’est mis à cartonner, il savourait sa revanche. Il avait sa façon à lui de faire le magazine. Le groupe de presse Freeway avait réussi à se construire parce qu’il était diversifié. Rien qu’en musique, on y trouvait Trax, Groove, Ragga, Hard’n’Heavy, Rock Sound. Cela faisait pas mal de magazines sur des musiques différentes. Tous ces magazines s’étaient fait en étant très consanguins avec les maisons de disques. C’est comme ça qu’Yves m’a appris à être journaliste. Thomas, être totalement indépendant, c’est très bien mais ça doit rester dans tes rêves ». Aujourd’hui, je ne sais pas s’il existe beaucoup de magazines musicaux qui font exactement ce qu’ils veulent. Quand je lis Rock & Folk, je remarque par exemple qu’il y a toujours une page de pub de l’article qui fait la couverture. Ca veut pas dire qu’ils ne sont pas indépendants mais ça peut interroger. La façon qu’Yves a eu de m’apprendre à être journaliste, c’est peut-être aussi la raison pour laquelle j’ai pas voulu être journaliste longtemps. Yves avait une vraie passion pour la musique. Une passion sincère. Mais j’avais l’impression que pour lui, être journaliste, c’était être assis dans un cool fauteuil et faire des cool déjeuners. Pourtant, c’était un grand connaisseur de country, un fanatique de folk Des genres et des songwriters qu’il n’a jamais traités dans les pages de Rock Sound. Il faisait vraiment le tri entre ce dont on doit parler dans le magazine et nos goûts personnels. Pour moi, c’était impossible. On parlait de musique. Quand j’avais un coup de coeur, j’avais forcément envie qu’on en parle. Mais non. Impossible de parler d’un disque de post-rock. C’était pour les Inrocks, pas pour nous. Je trouvais ça terrible. Ces étiquettes, ces catégories, c’était autant de feux rouges pour nous empêcher d’en parler. Tout au long de votre carrière, la musique vous a servi de fil rouge. Votre tout premier spectacle, par exemple, s’intitulait En rock et en roll. Vous souvenez-vous du jour où Thierry Ardisson est venu vous voir avec sa femme et ses enfants dans cette petite salle de spectacle, rue d’Aboukir à Paris, le sentier des halles ? Thomas VDB Putain, vous étiez là ? Oui. Et nous n’étions pas très nombreux. Thomas VDB Effectivement, il n’y avait pas foule. C’était la toute première version de mon premier spectacle. Je me souviens qu’Ardisson était au premier rang, à un ou deux mètres de moi, avec ses trois enfants. C’était une sensation curieuse. Avoir un mec que t’as tous les samedis dans ta télé au premier rang, en train de t’écouter, c’est assez bizarre. Il tapait sur le genou de son fils quand je parlais de Korn parce que son fils adorait alors ce groupe. Cette première version du spectacle durait une heure et demie. C’était beaucoup trop long. Il était venu parce qu’une connaissance commune lui avait dit qu’il fallait absolument venir voir VDB. Sa femme aussi était à fond musique. Les compilations Béatrice Ardisson, c’était quelque chose. Ca avait du leur plaire puisque j’avais été invité à Salut les terriens derrière. Comme tous les quadras, vous êtes passé par la phase J’enregistre les albums sur des cassettes vierges ». Êtes-vous plutôt TDK120, BASF90 ou SONY60 ? Thomas VDB BASF90, sans hésitation. Parce que les 120 créaient parfois un problème de vitesse. La bande était un peu trop lourde à tirer pour les magnétocassettes et du coup elle tournait parfois un tout petit peu au ralenti. Quand j’avais 10 ans, un de mes cousins travaillait pour Virgin, chez Labels. Il nous donnait plein de compilations Virgin. Et des albums promo en cassette. Après avoir écouté très longuement deux albums, je les mettais parfois sur une cassette de 120 minutes. Un jour, il me file la cassette promo de Loveless » de My Bloody Valentine. Je l’avais enregistré sur une 120 minutes, et pendant longtemps, j’ai pensé que l’album passait au ralenti à cause de ça. Mais non. C’était le son du groupe. D’ailleurs, lors de sa sortie, beaucoup de clients ramenaient leur album de MBV dans les magasins pensant qu’il avait un défaut de fabrication. Pour en revenir à votre question, j’ai toujours préféré les cassettes de 90 minutes. Ado, je n’avais qu’un but. Avoir le plus d’albums possibles. Parfois, je poussais la connerie à préférer avoir deux albums très moyens de 43 minutes à un fantastique album de 50 minutes pour la simple et bonne raison qu’il ne tiendrait pas sur une seule face. Ma collection de cassettes, je l’ai conçu méticuleusement. En respectant cette doctrine. Quitte à avoir un album de Niagara sur une face, et Slayer sur l’autre. La question du rapport au support est intéressante. Ado, vous étiez ultra méticuleux avec vos cassettes, comme vous le racontez dans le livre. Une fois rock critic devenu, vous avez trop de disques. Au point que vos potes jouent à les jeter par la fenêtre de la voiture quand ils roulent avec vous. Thomas VDB Aujourd’hui, j’ai l’impression de traîner ma collection de disques, conséquente, comme un boulet. C’est comme si je m’en voulais d’avoir décidé de devenir collectionneur de disques quand j’étais gamin. J’ai une trop grosse collection pour la bazarder. Et en même temps, je n’ai pas vraiment envie de la bazarder. Il y a de très beaux disques dedans. La réalité, c’est que j’ai une énorme collection de disques mais tout ce que j’écoute, c’est quasiment uniquement en streaming. J’ai toujours acheté des vinyles, même pendant les 20 ans où nous étions en pleine ère du cd. Mais je n’ai pas du tout la nostalgie de ce format. Ce discours du Ah, les pochettes vinyles, on pouvait les garder pendant des heures », je n’y crois pas du tout. Une pochette vinyle, je la regardais 10 secondes, et voilà, c’était fini. Dans le bouquin, j’aborde un peu le rapport matérialiste qu’on a parfois avec la musique, notamment via la collection. Même si ça fait vieux con de dire ça, j’envie les gamins d’aujourd’hui d’être fans absolus de musique en ayant zéro disque chez eux. Ils ont uniquement la bonne playlist. C’est peut-être eux qui ont la meilleure approche de la musique finalement. La bonne raison d’adorer la musique, c’est la musique. Rien d’autre. Pas le support. Pas la pochette. En réalité, un vinyle, ça ne sert à rien. Tout ce discours sur cet objet supposément incroyable m’agace. Le vinyle, ça sert surtout à ce que chacun ait sa petite collection qui va bien. J’ai toujours eu un problème avec l’arrogance dans le rock, parce que ça enlève tout le côté ludique et amusant du truc. » Au-delà du support, vous intéressiez-vous beaucoup à ce qui accompagne la musique les histoires autour des groupes, leurs influences, les faits divers, les connexions, etc. ? Thomas VDB Un petit peu, bien sûr. Cet été j’ai fait une émission sur France Inter qui s’appelait Qui veut gagner la flûte à bec ?. Ca m’avait été suggéré par un mec qui bosse là-bas. Il faudrait que tu fasses un jeu des 1000 euros sur la musique ». Il m’avait rédigé plein de questions. Ce qui m’avait plu, c’est qu’il abordait tous les genres musicaux. On allait de la musique médiévale au death-metal en passant par le jazz et la musique congolaise. Par contre, ça n’était que des questions d’érudits du genre Dans quelle ville a été enregistrée la première démo de Machin ? ». On a repris toutes les questions. Il fallait que soit le morceau qu’on passerait à l’antenne et qui introduisait la question suscite une réaction de l’auditeur, soit que dans la réponse il y ait un truc drôle à apprendre. J’aime la connaissance un peu Trivial Pursuit de la musique, c’est vrai. C’est assez drôle de savoir que Dick Rivers était ami avec George Lucas par exemple. Je trouve ça génial de savoir ça. Quand je vivais à Tours, mon pote Chacha – à l’époque il avait un groupe qui s’appelait Boogers – a changé ma façon de voir la musique. Pour lui, on écoutait pas de la musique seulement parce que c’était génial, mais aussi parce que sur la pochette du disque, le mec louche. Ou parce qu’à un moment, il y a une fausse note. Ou parce que dans le morceau, il y a un bruit qu’on entend une seule fois. Bref, il avait une approche ludique de l’écoute. Et il m’a permis d’écouter de la musique avec amusement et émerveillement. On a aussi le droit d’écouter de la musique parce qu’il y a des trucs qui nous font rire dedans. C’est pour ça que j’adore apprendre plein de choses sur la musique. Pour autant, je ne suis pas un énorme dévoreur de bouquins sur la musique. Si je croise dix pages d’interviews de Radiohead, je ne vais pas forcément les lire. Il faut qu’il y ait des choses qui m’amusent, qui me surprennent. J’ai toujours eu un problème avec l’arrogance dans le rock, parce que ça enlève tout le côté ludique et amusant du truc. J’aime pas le côté poseur. Il y a plein d’artistes qui sont plébiscités par tout le monde qui m’énervent. Des noms ? Thomas VDB Lou Reed, par exemple. Et tout le rock new-yorkais. Les mecs, mais faites-nous des grimaces sur les photos, merde. Arrêtez de vous prendre au sérieux comme ça. Quand je vois Lou Reed ou Sonic Youth, j’ai envie de leur mettre des claques, tellement tu les sens imbus d’eux-mêmes. Cette fausse humilité, il n’y a rien de pire. Ca existe, une photo de Lou Reed souriant ? Je ne l’ai jamais interviewé, mais il y a cette légende autour de lui, du genre Attention si tu vas interviewer Lou Reed, il déteste les journalistes ! ». Mais on s’en fout, non ? Si c’est un connard, inutile qu’il vienne me parler, c’est pas la peine. Voilà ce que je me disais. Je me le dis encore, mais il est mort. Vous l’aurez compris, j’aime les musiciens qui ne se prennent pas au sérieux. Je déteste quand ça se la raconte. Aujourd’hui, je continue d’avoir le même problème dans la comédie. Je n’aime pas les gens qui se la jouent. Un mec a beau être talentueux, si je sens de l’arrogance chez lui, ça annule tout. J’arrive pas à séparer l’homme de l’artiste, aha ! Vous êtes né à Abbeville, en 77. Quelques temps plus tard, vous irez vivre à Chinon, où vivait JD Beauvallet et où d’autres Inrockuptibles » passaient. Dans votre parcours de jeunesse, avez-vous un peu croisé ces gens-là ? Thomas VDB Attendez que je me souvienne. Quand j’étais chanteur du groupe Libido – promis, c’est la dernière fois que je prononce le nom de ce groupe dans l’interview, une association de la ville de Chinon voulait sortir une compilation de groupes de rock du coin, intitulée Du rock Chinon rien ». Un jour, le mec de l’asso me dit Tu sais quoi ? J’étais dans le train entre Tours et Chinon, je parlais avec un mec de la compil’ et soudain un gars vient me voir pour me poser quelques questions sur la compilation. C’était le rédacteur en chef des Inrocks ! Il habite à Chinon ! ». J’avais halluciné. Les Inrocks venaient tout juste de passer en hebdo. C’était un magazine qui cartonnait. Ca correspondait aussi à l’époque où je commençais à arrêter de lire des magazines de hard rock. Je me mettais à lire Rock & Folk, Les Inrocks. Je n’en revenais pas. Le gars qui une semaine avant était à Reykjavik pour interviewer Björk se trouvait le week-end suivant à Beaumont-en-Véron. J’avais bien vérifié. Il habitait là-bas. J’avais même poussé le vice à l’appeler une fois. Je me disais qu’on pourrait peut-être lui parler de notre groupe. Je me souviens encore de son message téléphonique. On l’entendait dire Allo ? ». Alors on commençait à parler. Et là tu l’entendais à nouveau dire Et non ! Désolé, c’est une blague ! ». Trop drôle, le mec des Inrocks. Au final, je n’ai jamais vu jean-Daniel à Chinon. Mais on s’est croisés plusieurs fois, et notamment à Londres pour une interview d’Arcade Fire. Je lui avais sauté dessus, en lui disant que j’étais l’ autre Chinonais ». C’est un mec génial. Et j’ai vraiment hâte de lire son livre. Pour la même raison que j’ai adoré lire le vôtre. Parce que j’adore aussi lire ou entendre des gens parlaient de la critique rock avec passion et sérieux. Avec beaucoup plus de sérieux que je n’en ai jamais eu quand je faisais ce métier là. Ce métier de rock critic, vous l’avez arrêté depuis une vingtaine d’années. Avec quelques écarts depuis. Je vous ai notamment croisé lors d’interviews des Sparks pour leur album Hippopotamus ». Vous veniez de les rencontrer. Thomas VDB Les Sparks, c’est particulier. Je les salue d’ailleurs à la fin du livre, car tout ce qui est raconté dans mon livre est antérieur à ma découverte des Sparks. C’est pour ça qu’ils ne sont pas dedans. Sans ça…Avant de plonger tête baissée dans ce groupe, je ne connaissais que deux ou trois morceaux d’eux, que je trouvais d’ailleurs géniaux. Tellement géniaux que j’étais incapable d’imaginer que le reste puisse être de ce niveau là. Fin septembre 2006, je vois pour la première fois de ma vie les Sparks en concert, et c’est clairement la plus grande claque de ma vie que je me sois pris en concert. Il y a eu un avant et un après dans mon amour de la musique. Je me suis rendu compte que je préférais les Sparks à la musique tout court. Quand ils sont revenus, je voulais absolument les rencontrer, et j’ai trouvé le moyen de les interviewer. Ce qui là aussi a un côté ridicule, car ça n’est absolument pas essentiel de rencontrer les artistes dont on est fan. J’ai replongé aussi pour Spoon. Quand ils sont venus, je les ai interviewés pour Rock&Folk. Parfois, Rock&Folk me propose d’aller interviewer des groupes. J’avoue que j’accepte uniquement si le groupe figure dans mon top ten. Sans ça, ça ne m’intéresse plus. On parlait tout à l’heure de Lou Reed, pas toujours facile d’accès. Vous avez interviewé Mark Linkous, le leader de Sparklehorse. Pas simple non plus, si ? Thomas VDB J’avais adoré It’s a wonderful life ». A-do-ré. Tout comme son EP sorti en 2000, Distorted ghost ». Le hic, c’est que j’avais un problème récurrent quand je rencontrais ce genre de gars. Pour que l’artiste sache qui il rencontre, je leur amenais systématiquement un exemplaire de Rock Sound. J’essayais d’en trouver un avec une couv’ qui pouvait leur donner envie. Mais à Rock Sound, c’était compliqué de trouver un groupe qui parle à Mark Linkous. Je lui avais ramené un numéro avec un cd offert où il devait y avoir Sum 41, Blink 182, et un sous-sous-sous-Placebo de l’époque, JJ72. Mark Linkous me dit Je sais quand un groupe est un groupe de merde dès qu’il y a un chiffre dans son nom ». L’interview s’était bien passée, mais s’il n’était pas très expansif. Avec Nikki Sixx de Mötley Crüe, il fait parti des mecs que j’ai interviewé qui sont morts et revenus à la vie. J’en ai aussi interviewé qui se sont endormis pendant mes questions. Comme l’horrible Kid Rock, à Chicago. Ou Dave Mustaine de Megadeth. Au Costes. Quand je le rencontre, il y a un moment que je ne suis plus fan du groupe. Je sais où je mets les pieds, mais je me fous de leur nouvel album. J’ai décroché depuis un moment. A un moment, je cafouille dans une question. Je me remets dans la question, et en levant la tête de ma feuille, je me rends compte que le mec dort. Quand t’es en tête à tête avec quelqu’un et qu’il s’endort, tu te dis qu’il va falloir changer de métier. A l’époque, j’étais jeune et impressionnable. Je faisais un peu le complexe du jeune journaliste face au grand musicien que je placais trop souvent sur un piedestal. Aujourd’hui, si Dave Mustaine s’endormait devant moi, je lui dirai probablement Hé,connard, tu te réveilles ? ». Après avoir fait de nombreux spectacles sur la musique, votre nouveau spectacle porte sur le climat. Serait-ce enfin l’heure de la maturité ? Thomas VDB J’en sais rien. En tout cas c’est la première fois que je m’empare d’un sujet qui n’est pas naturellement moi. Dans le précédent spectacle, par exemple, j’évoquais mes tribulations sur internet, pendant des journées où je ne faisais rien. C’était beaucoup sur l’oisiveté. C’est sûrement lié au fait que j’ai eu des enfants depuis, mais j’ai eu envie de parler de ce sujet qui nous concerne tous, et particulièrement eux. Je vis aussi avec une femme qui est une éco-radicale, et ça m’a beaucoup influencé. Ce spectacle, c’est sûrement ma façon d’encaisser les sujets anxiogènes qu’elle me met dans la tête malgré elle. Maturité, je ne sais pas. Il y a par exemple dans le spectacle un sketch où je raconte pourquoi je ne prends plus l’avion et que, pour une raison X qui est racontée dans le spectacle, j’ai été obligé de le reprendre une fois l’année dernière. Ce vol se passe une semaine après mon passage à la télé où j’avais dit que je ne reprendrais plus jamais l’avion. Je raconte qu’un gars me croise à l’aéroport, et qu’il m’a vu à la télé une semaine plus tôt. Ce spectacle parle beaucoup des petits arrangements avec nous-mêmes. Et de ces compromis que vous évoquiez tout à l’heure. Si c’est l’heure de la maturité, ça reste celle de la maturité post-ado. Comedian Rhapsodie de Thomas VBD, chez Flammarion. Tourneur-fraiseur dans le civil, Albert est un membre essentiel de la team. Originaire de Syldavie, grand amateur de biscottes, cet expert du Rapido animera vos soirées cocktail contre rémunération conséquente. Comment porter un bandana pour hommes en quelques étapes ? Comment porter un bandana pour les accessoires de mode pour hommes, le bandana est un choix remarquable avec une ambiance classique et intemporelle. Vous pouvez porter cet article simple mais polyvalent de plusieurs façons pour ajouter un look élégant à la mode. Bien qu'il soit le plus populaire parmi les motards et les marins, le bandana s'adapte à presque toutes les modes et à toutes les occasions où l'on l'a porté de la bonne façon, donc, un bandana peut toujours être un excellent complément à votre mode, que vous sortiez avec un client, une rencontre formelle, une visite avec vos amis ou un dîner avec votre conjoint. Alors, voyons comment porter un bandana pour hommes. Qu'est-ce qu'un bandana ? Le mot 'bandana' vient du terme sanskrit 'badhnati' qui implique le sens 'lier'. Ce terme désigne une technique de confection de vêtements teintés à la main. Le terme a évolué et est devenu anglicisé comme'bandannoes' au cours du 18ème siècle par les pirates et les bandana, aussi connu sous le nom de foulard, est un morceau de tissu triangulaire ou carré d'au moins 1 pied carré et d'au plus 2 pieds carrés de superficie. Traditionnellement, vous devez porter des bandanas autour du cou ou sur la tête pour des raisons de protection ou de mode. De nos jours, les hommes et les femmes portent les bandanas de diverses façons et dans différents styles. Bandana Pour Hommes Vs Bandana Pour Femmes Habituellement, il n'y a pas beaucoup de différence entre un bandana pour les hommes et un bandana pour les femmes. Les bandanas sont majoritairement unisexes. Vous pouvez porter n'importe quel type de bandana, quel que soit votre sexe. Cependant, les hommes ont généralement une préférence différente quand il s'agit de la couleur et le style. Les hommes aiment généralement porter les bandanas autour du cou, de la tête et du poignet. Parfois, ils aiment porter des bandanas suspendus à la taille ou même comme un carré de hommes aiment généralement les bandanas classiques. Cependant, il y a beaucoup d'autres variétés de bandanas pour hommes avec une large gamme de couleurs, de motifs, de tissus et de tailles disponibles de nos faire un bandana pour hommes ?Il existe de nombreuses façons de porter un bandana. Les hommes portent habituellement des bandanas d'une certaine manière qui sont intelligents et qui conviennent aux occasions. Alors, passons en revue toutes les différentes procédures pour plier, nouer et porter un bandana pour hommes. Pliez un bandana Comment plier un bandana Savoir plier et fixer les bandanas est la première étape pour savoir comment porter un bandana. Voyons les différentes méthodes de pliage d'un le bandana carré en une longue bande avec les étapes suivantes Mettez le bandana à niveau sur la le bandana en deux pour former un pliez la base la partie la plus longue du triangle avec un pouce et demi à deux pouces 2,5-5 cm vers la pointe la partie la plus courte du le bandana plié à plusieurs doit ressembler à un rectangle pouvez aussi l'enrouler en utilisant le coin du pouvez plier un bandana carré en un couvre-chef en suivant les étapes suivantes Mettez votre bandana à niveau sur une le coin du bandana le plus proche de vous le coin inférieur.Ensuite, pliez le coin vers le haut de façon à ce que la pointe de ce coin passe au centre du vous avez un bandana relativement plus petit, le pli devrait être plus petit. Avec un bandana plus petit, vous n'avez pas besoin de le faire atteindre au centre du bandana pour avoir plus de tissu pour couvrir votre tête. Comment nouer un bandana Savoir comment attacher un bandana correctement est important pour votre style avec le bandana. Les nœuds de votre bandana définissent votre style. Voyons comment attacher un bandana correctement Utilisez les coins du bandana plié pour faire un seul nœud lorsque vous voulez porter le bandana autour de votre tête ou de votre vous le portez autour de votre tête, serrez le nœud aussi fermement que possible pour le vous portez autour du cou, ne le serrez pas autour du cou. Laisser un espace d'au moins 2 pouces pour attacher le nœud. Explorez les différentes façons dont les hommes peuvent porter un bandana et avoir l'air élégant et éblouissant Portez un bandana autour du cou Bandana autour du cou Porter un bandana autour du cou est l'une des façons les plus courantes et les plus simples de porter un bandana. L'allure de ce modèle convient à peu près à n'importe quel homme, que ce soit pour des occasions décontractées ou porter le bandana autour du cou, vous devriez opter pour un bandana relativement le bandana et placez-le autour de votre cou pour faire un nœud sur le devant en le gardant libre avec votre vous pouvez également nouer le bandana à l'arrière de votre cou en gardant un coin du bandana libre à l' à la couleur du bandana. Ne choisissez pas quelque chose qui ne convient pas à la couleur de vos chemises. Les couleurs claires sont toujours plus sûres. Portez un bandana autour de la tête Bandana autour de la tête Porter un bandana autour de la tête vous donne un look de superstar plus audacieux et rock'n'roll. Les hommes qui sont musiciens et qui ont de longs cheveux préfèrent ce look. Beaucoup d'hommes portent aussi un bandana comme bandeaux hippie. Les bandanas qui sont spécialement conçus pour être portés sur la tête sont appelés bandana Tupac en raison du style du rappeur Tupac Amaru Shakur. Voyons comment porter un bandana sur la tête Vous pouvez également l'essayer par vous-même lorsque vous assistez à un concert ou à un événement votre apparence et votre style subtiles avec un bandana de couleur neutre. Le noir est une couleur neutre naturelle pour un pouvez aussi aller plus audacieux avec une teinte le bandana en une longue les deux côtés et attachez-les autour de votre suffisamment le nœud pour le fixer. Porter un bandana autour du poignet Porter un bandana autour de votre poignet n'est pas seulement une alternative au port de bracelets ou de montre-bracelet, il est aussi plus beau. Si vous voulez ajouter une simple dose d'attitude à n'importe quel type de tenue que vous aimez, le bandana autour du poignet est une option pouvez choisir n'importe quel modèle, mais le bandana autour de vos poignets doit avoir l'air sale. Alors, choisissez quelque chose qui a l'air n'avez pas besoin de plier le bandana de façon systématique pour le porter autour de votre poignet. Ainsi, les petits bandanas sont les meilleurs pour porter autour du suffit de le plier comme vous voulez et de l'attacher autour de votre pouvez placer le nœud où vous voulez. Cependant, la plupart des hommes gardent le nœud à l'avant de votre poignet. Suspendre un bandana à la taille C'est une utilisation assez inhabituelle d'un bandana. Bandana suspendu à la taille peut être incorporé dans une tenue décontractée. C'est plus une façon subtile de présenter le bandana comme un morceau de tissu à la n'avez pas besoin d'un bandana de couleur assortie pour le porter à partir de la vous voulez éviter de paraître trop audacieux, vous pouvez choisir une couleur plus suffit d'enrouler le bandana et de le glisser dans une poche de pouvez aussi l'attacher à votre ceinture ou à votre que le bandana ne soit généralement pas utilisé comme mouchoir ou carré de poche, il peut être une bonne alternative au carré de poche. Il est parfait pour les occasions formelles et décontractées. Voyons comment le porter comme un carré de poche Choisissez une couleur formelle non imprimée pour utiliser un bandana comme carré de poche Pliez le bandana en une longue bande mais avec plus de 2 pouces de ensuite les deux côtés du bandana plié et repliez-le à le pli en fonction de la taille de votre la partie opposée des coins du bandana dans votre poche afin que les coins soient visibles de l'extérieur. Conclusion Il est étonnant de voir comment un seul morceau de tissu peut être utilisé de nombreuses façons différentes. Le bandana est largement considéré comme un vêtement de mode non sexiste. Ainsi, il peut être porté aussi bien par les hommes que par les femmes. Les hommes aux cheveux longs le trouvent très utile et il est magnifique sur leur tête. Les bandanas cool sont une grande source d'accessoires de mode pour les hommes et les femmes. Ils servent également de bandeau pour les hommes à poils longs. Cependant, elle peut paraître étrange dans différentes situations sociales, comme des funérailles ou un rassemblement officiel, car c'est un symbole de fête et de joie sans bornes. Pour connaître l'histoire du bandana dans ces détails cliquez ici. Le bandana est un morceau de tissu, bien souvent carré que l'on peut porter pour se protéger du vent ou du soleil ainsi que comme accessoire mode. Cet item coloré est originaire d'Inde et habituellement fait de soie. Avec les années, des gens de partout dans le monde ont adopté cet accessoire. On peut donc en trouver une foule de modèles faits de tissus différents et qui varient en couleur et en motif. Après avoir été moins présent pendant plusieurs années, le bandana a vu sa popularité accroitre cet été alors qu'il fut adopté par une tonne de gens sur les réseaux sociaux. Selon notre style personnel et la forme du bandana qu'on a entre les mains, on peut le porter de plusieurs façons et en faire un accessoire vraiment polyvalent. Ci-dessous, vous trouverez 10 façons différentes de porter un bandana. En couvre-tête Crédit via IG La façon la plus populaire de porter le bandana ces temps-ci est probablement celle-ci. On le noue derrière la tête et ça nous permet de nous protéger du soleil tout en ayant un style d'enfer. Comme accessoire de chapeau Crédit vforvandanas via IG Si vous aimez porter des chapeaux, on peut simplement nouer un bandana autour d'eux pour leur donner un peu plus de personnalité. Ça marche avec toutes sortes de chapeaux et ça nous permet d'ajouter de la couleur ou des motifs à nos tenues. Avec une queue de cheval Crédit shopkerchief via IG On peut simplement prendre un bandana et le nouer autour d'une couette pour ajouter un peu de oumph à notre coiffure. Le résultat est vraiment joli et quelque peu rétro. De façon rétro Crédit instyle_hungary via IG Pour un look réellement rétro, vous pouvez nouer un foulard autour de votre cou alors qu'un bout du morceau de tissu se trouve sur votre tête. Il ne vous manque plus qu'une voiture décapotable et une paire de lunettes fumées pour faire un saut dans le passé. Autour d'un chignon Crédit officialbandanas via IG Un peu comme avec une queue de cheval, vous pouvez entourer votre chignon d'un bandana. Le look est vraiment mignon et c'est assez facile à réaliser. C'est parfait pour ceux et celles qui aiment porter attention aux détails. Comme collier Crédit peperinacr via IG Si vous n'aimez pas avoir un accessoire sur la tête, vous aimerez peut-être l'idée de nouer un court foulard autour de votre cou. Ajoutez-y un jean taille haute et un haut ajusté et vous vous croirez presque dans Grease. Comme bandeau Crédit putrirejeki via IG de bandeaux dans les cheveux, le bandana peut tout à fait être ajouté à votre collection. Peu importe votre style, c'est une façon simple et efficace de l'adopter. Comme haut Crédit diolin_aude via IG Si vous vous sentez un peu vous pouvez transformer votre bandana en haut sans manche qui s'attache dans le dos. C'est vraiment joli, mais j'aurais probablement trop peur de montrer ma poitrine en public pour faire de même. Comme foulard Crédit 8aout via IG Un bandana peut être porté de façon plus détendue autour du coup, un peu à la façon des foulards à carreaux des années 2010. Il se portera bien ainsi avec un haut uni et de grosses boucles d'oreilles. Pour décorer un sac Crédit __yuvasa__ via IG Pour ajouter un petit quelque chose à un sac à main qu'on a déjà, le bandana est très chouette. Qu'on le noue autour d'une ganse ou d'une poignée, on peut se réapproprier n'importe quel sac qu'on avait peut-être laissé de côté. On peut aussi décorer un sac avec un bandana en vue de le mettre dans nos cheveux au cours de la journée. Lambeau musculo-cutané de grand dorsal avec ou sans prothèse, lambeau musculo-cutané de grand droit abdominal, lambeau abdominal sans prélèvement de muscle, prothèse interne implant mammaire, expandeur, BRAVA… de nombreuses techniques sont proposées pour reconstruire ou parfaire la poitrine après un cancer du sein. Que se cache-t-il réellement derrière ces termes un peu barbares ? Petit tour d’horizon de la reconstruction mammaire! Après un cancer du sein, certaines femmes choisissent d’arrêter là les interventions chirurgicales et de porter une prothèse mammaire externe. D’autres préfèrent la reconstruction mammaire, immédiate ou différée, pour retrouver un vrai » sein et ainsi se réconcilier pleinement avec leur corps et leur féminité. La reconstruction immédiate est privilégiée quand elle est possible. En l’occurrence lorsque l’on peut conserver la peau du sein en bon état. Dans les autres cas, on pratique une mastectomie classiquement sans conserver la peau et la reconstruction est alors envisagée dans un second temps. Elle est faite soit rapidement, en l’absence de radiothérapie post-opératoire complémentaire, soit au minimum 6 mois après une radiothérapie. Ce choix très personnel, souvent murement réfléchi, tient compte de plusieurs critères, comme l’explique l’Institut Gustave Roussy, premier centre de lutte contre le cancer en Europe. Comme par exemple la morphologie de la patiente, l’éventualité de traitements complémentaires radiothérapie, chimiothérapie notamment, la possibilité ou non de retoucher à l’autre sein et des facteurs de risque de complications post-opératoires tabagisme notamment. Implantation d’une prothèse mammaire interne ou expandeur Certaines techniques sont très connues et couramment appliquées, comme l’implantation d’une prothèse mammaire en silicone ou d’un expandeur », lorsque la peau est de bonne qualité et peu abîmée par la radiothérapie. Dans le premier cas, la prothèse en silicone est placée derrière le muscle pectoral pour reconstruire un sein petit ou moyen. Cette technique se rapproche de l’augmentation mammaire utilisée en chirurgie esthétique. Elle permet de redonner efficacement du volume au sein, surtout dans sa partie supérieure, mais ne garantit pas un retombé » très naturel. Généralement bien toléré par le corps, l’implant mammaire peut néanmoins provoquer parfois une réaction de rejet entraînant la formation d’une coque, rendant le sein dur et douloureux. Il faut alors changer la prothèse. Cette réaction est beaucoup plus fréquente chez les femmes ayant reçu de la radiothérapie. La durée de vie de ces implants varie de 10 à 20 ans, ce qui oblige à pratiquer plusieurs opérations pour changer la prothèse. Prothèse mammaire interne implant mammaire Dans le cas de l’expandeur, également appelé prothèse d’expansion », le chirurgien implante une prothèse dégonflée lors d’une première intervention puis le gonfle progressivement en consultation 1 fois par semaine grâce à une petite valve incorporée. Le but est d’étendre progressivement la peau pendant 2 à 3 mois pour gagner suffisamment d’espace pour pouvoir accueillir une prothèse définitive d’une taille raisonnable. Puis, lors d’une deuxième intervention, le chirurgien enlève l’expandeur et met en place la prothèse définitive en silicone. Souvent, il refait également la plastie de l’autre sein pour parfaire la symétrie. Cette technique, généralement utilisée pour des seins assez volumineux, nécessite une peau en bon état, pas trop abîmée par la radiothérapie. La plupart du temps, elle est proposée comme alternative lorsqu’il y a des contre-indications aux techniques de lambeau, considérées comme plus traumatisantes pour l’organisme. Dans ces 2 cas, un soutien-gorge et une bande de contention sont prescrits à la patiente pendant un mois pour maintenir idéalement la position de l’implant et éviter ainsi son déplacement lors de la contraction du muscle grand pectoral. De manière générale, 70 à 80 % des reconstructions sont effectuées par prothèse. Cependant, lorsque la peau est abîmée par la radiothérapie et que sa souplesse est insuffisante pour l’introduction d’une prothèse, la reconstruction par lambeau musculo-cutané de grand dorsal est le plus souvent utilisé. A l’heure actuelle, on répertorie 2 techniques de reconstruction par lambeau dorsal le lambeau musculo-cutané de grand dorsal avec ou sans prothèse et le lambeau musculo-cutané de grand droit abdominal. Reconstruction par lambeau musculo-cutané de grand dorsal La première technique est la plus couramment pratiquée car elle permet d’obtenir une poitrine très naturelle et souple sans être obligé de retoucher à l’autre sein. Le chirurgien prélève de la peau et du muscle dans le dos pour reconstruire le sein, et mettre ensuite dans certains cas une prothèse derrière le muscle pour les femmes ayant une poitrine généreuse. Les séquelles sur la mobilité de l’épaule sont très rares. L’inconvénient majeur est la présence d’une cicatrice d’une quinzaine de centimètres peu esthétique dans le dos et d’éventuelles douleurs chez les femmes ayant des antécédents de douleurs dorsales. Notez que cette technique est formellement contre-indiquée si la patiente fume. Reconstruction mammaire par lambeau musculo-cutané de grand dorsal avec ou sans prothèse Reconstruction par lambeau musculo-cutané de grand droit abdominal Contrairement à cette reconstruction par grand dorsal qui donne d’excellents résultats, la reconstruction par lambeau musculo-cutané de grand droit abdominal est beaucoup plus controversée et moins utilisée car elle présente de nombreux inconvénients. Cette chirurgie est longue, 6 à 8 heures d’opération, et laisse de douloureuses séquelles abdominales car on prélève de la peau, de la graisse et surtout du muscle de la ceinture abdominale pour refaire un sein naturel de gros volume. La cicatrice abdominale est généralement assez impressionnante. Elle s’étend du nombril au pubis, sur toute la longueur du ventre. De plus, le prélèvement du muscle affaiblit la paroi abdominale et peut provoquer de fortes douleurs dans les semaines qui suivent l’opération. Cette reconstruction nécessite un suivi régulier car des hernies abdominales peuvent apparaître dans les années qui suivent, dans 2 à 3 % des cas. Un des seuls avantages est que cette méthode va permettre de reconstruire les poitrines généreuses tout en pratiquant une plastie abdominale pour diminuer la taille du ventre. Attention ! Cette technique est contre-indiquée chez les patientes fumeuses, et/ou qui ont des antécédents de phlébite ou d’embolie pulmonaire, et/ou des cicatrices abdominales préexistantes. Reconstruction mammaire par lambeau musculo-cutané de grand droit abdominal Reconstrcution par DIEP Afin d’éviter les risques et les inconvénients de la reconstruction par grand dorsal et grand droit, des chirurgiens ont mis au point une techniques alternative le DIEP deep inferior epigastric perforator flap, aussi appelé le lambeau abdominal sans prélèvement de muscle. Bien que très efficace et fiable, elle est rarement pratiquée en France en raison de son très haut degré de technicité et d’équipement qu’elle nécessite. Cette microchirurgie est réalisée à partir des tissus de la patiente prélevés au niveau de l’abdomen un lambeau de peau et de graisse, vascularisé par une artère et une veine dites perforantes, mais sans muscle, pour éviter les séquelles abdominales trop importantes. Cette technique est beaucoup plus délicate et moins traumatisante. Cependant, on ne sous-estime pas le taux d’échec, estimé à 10 %, qui est généralement provoqué par la formation d’un caillot dans l’artère qui nourrit la greffe. Cette chirurgie est longue, entre 6 et 8 heures d’opération, mais elle permet de reconstruire un sein souple et naturel sans douleur à l’épaule, même si la cicatrice abdominale reste aussi impressionnante que celle du grand droit. Attention ! Cette technique est contre-indiquée chez les patientes fumeuses. Reconstruction mammaire par DIEP Reconstruction par lipofilling Parallèlement à ces techniques de reconstructions par chirurgie lourde, est apparu BRAVA AFT, une nouvelle technique de lipofilling mise au point aux Etats-Unis et utilisée en France depuis deux ans en esthétique mais aussi en reconstruction mammaire. Le concept repose sur un mécanisme naturel l’élasticité de la peau. Il s’agit d’une technique d’aspiration externe la patiente applique un dôme sur le sein à reconstruire et une aspiration douce est effectuée progressivement et de façon continue à l’aide d’un boitier muni d’un microprocesseur, 11 à 12 heures par jour sans interruption, même pendant la nuit. Un soutien-gorge spécifique est fourni pour maintenir l’appareillage. L’aspiration va ainsi créer des espaces qui pourront recevoir des injections de graisse prélevée sur la patiente, afin de reconstruire la forme du sein. L’extension des tissus se fait durant 4 semaines avant l’injection de graisse et 4 semaines après en moyenne, mais cette durée varie selon les patientes. Au vu de son fonctionnement, l’aspiration est plus rapide et efficace en cas d’ablation partielle du sein. Bien qu’avantageuse, cette technique reste peu connue et peu utilisée car elle ne fait pas encore l’unanimité auprès des chirurgiens en raison du manque de visibilité sur les risques potentiels à long terme liés aux injections de graisse. A noter que ce type de reconstruction est tout de même pris en charge par l’assurance maladie après un cancer du sein, au même titre que les autres formes de reconstruction. Reconstruction mammaire par BRAVA Quel que soit le type de reconstruction envisagée, plusieurs consultations de contrôle ont lieu régulièrement 8 jours, 1 mois, 3 mois, 6 mois et 1 an après l’intervention afin de vérifier la cicatrisation et l’adaptation du corps au nouveau sein. On peut dire qu’il faut généralement attendre entre 6 mois et 1 an pour avoir les premiers résultats définitifs. Même si le taux de mortalité lié à la maladie a baissé, le nombre de cancers du sein s’est envolé ces dernières décennies. C’est pourquoi de nombreuses recherches sont effectuées constamment pour perfectionner les techniques de reconstruction mammaire moins traumatisantes, moins lourdes, moins douloureuses, plus adaptées aux besoins des femmes et à leur désir de retrouver leur féminité meurtrie ou perdue par le cancer. Pour obtenir d’avantage d’informations détaillées sur les différentes techniques de reconstructions mammaires, n’hésitez pas à consulter les articles et les sites internet ci-dessous Institut Gustave Roussy Institut National du cancer Docteur Aurore Van Troy Docteur Jean Masson Comment Mettre Bandana Tendance Femme Languagefr Comment porter, nouer, mettre foulard cheveux ? With ... En imprimé et aujourd'hui encore, cet imprimé qu'on appelle vulgairement motif bandana » a réussi à s'imposer dans nos armoires.. La façon de nouer votre bandana va dépendre de l'endroit de votre corps où vous voulez le mettre. Comment mettre bandana tendance femme languagefr. Les hommes qui sont musiciens et qui ont de longs cheveux préfèrent ce look. Sur un sac à main, autour du cou, noué au poignet ou en. Style pin up pour cette méthode, c'est. Portez votre bandana de poche avec un costume dans une occasion moins formelle pour obtenir la mise à niveau de style ultime. Nouer le bandana en dessous du un foulard en soie en bandana pour une femme autour du cou ou sur la tête est très tendance cette saison mais il faut savoir le mettre. Comment mettre bandana tendance femme languagefr / ensuite, vous pouvez insérer les extrémités sous le nœud pour qu'elles ne se voient pas. Attachez le bandana autour de la cuisse. Mai pour savoir comment porter un foulard homme? Idée de coiffure avec un foulard Coiffure avec foulard ... from Pliez votre bandana en triangle. Nouer le bandana en dessous du un foulard en soie en bandana pour une femme autour du cou ou sur la tête est très tendance cette saison mais il faut savoir le mettre. Passez vos mains vers les extrémités du bandana pendant que vous le ramenez vers le. Comment mettre foulard homme dans les cheveux style hipster le bandana coiffure avec bandana noir et blanc dans les cheveux homme vu sur. Les hommes qui sont musiciens et qui ont de longs cheveux préfèrent ce look. Cette façon très féminine de porter le bandana permet d'habiller de suite votre tête et votre coiffure. Le bandana, accessoire de mode depuis des années, s'invite dans la chevelure pour créer des coiffures tendances et décontractées à la fois. La grande tendance est aujourd'hui de le porter en bandeau, ce qui va de paire avec le retour de la tendance des bandeaux cheveux pour femme. La façon de nouer votre bandana va dépendre de l'endroit de votre corps où vous voulez le mettre. Comment mettre un bandana comme un tour de cou avec noeud français. Comment mettre bandana tendance femme languagefr 12pcs bandanas fichu mouchoir unisexe,bandeau de cheveux,echarpe de cou,décoration en coton rétro style multicolore multifonction pour homme et femme,enfant 55 * 55cm 4,5 sur 5 étoiles 187 12,59 €. Style pin up pour cette méthode, c'est. 350 idees de mode musulmane mode musulmane mode mode hijab from coiffures bandana femme ici est un excellent photo pour coiffures bandana femme. Pliez votre bandana en triangle. Ensuite il suffira de positionner la pointe la plus large du triangle sur le buste et faire passer autour du cou les deux petites pointes afin de les nouer sur la nuque. La façon de nouer votre bandana va dépendre de l'endroit de votre corps où vous voulez le mettre. Nouer le bandana en dessous du un foulard en soie en bandana pour une femme autour du cou ou sur la tête est très tendance cette saison mais il faut savoir le mettre. Comment nouer, porter, mettre une écharpe ? 6/ bandana sous forme de pochette. Mettre la pointe qui forme un angle droit le troisième coin du tissu triangulaire au motif paisley au niveau du menton. La pointe retombe ainsi sur la. Nous avons observé une tendance bandana à la cheville dans les années 90, et cette saison est de retour. Zoom sur six façons de le porter pour un look à la pointe de la mode. Comment mettre bandana tendance femme languagefr Mettre, nouer, porter bandana femme. Comment mettre bandana tendance femme languagefr Comment Mettre Bandana Tendance Femme Languagefr 1001 ... from Comment mettre bandana tendance femme languagefr Cette façon très féminine de porter le bandana permet d'habiller de suite votre tête et votre coiffure. Comment mettre bandana tendance femme languagefr / ensuite, vous pouvez insérer les extrémités sous le nœud pour qu'elles ne se voient pas. Un bandana est un accessoire que vous pouvez porter de nombreuses façons différentes. C'est très tendance, pour éviter qu'il tombe il faudra bien caler le bandeau élastique. Mettre la pointe qui forme un angle droit le troisième coin du tissu triangulaire au motif paisley au niveau du menton. Mettre la pointe qui forme un angle droit le troisième coin du tissu triangulaire au motif paisley au niveau du menton. Vous pouvez également utiliser d'autres accessoires de cheveux, que vous. Le fait de donner du. Apprenez comment mettre, nouer et porter un foulard bandana homme et femme. Comment mettre un bandana comme un tour de cou avec noeud français. Enrouler le sur lui une coiffure chignon avec vos cheveux. Apprenez comment mettre, nouer et porter un foulard bandana homme et femme, autour du cou ou sur la tête, tuto pour faire des nœuds et idées de looks mode. Tout d'abord et avant tout, repassez votre bandana. Nouer le bandana en dessous du un foulard en soie en bandana pour une femme autour du cou ou sur la tête est très tendance cette saison mais il faut savoir le mettre. Sur un sac à main, autour du cou, noué au poignet ou en. Tout d'abord et avant tout, repassez. Pliez votre bandana en triangle. Le fait de donner du volume sur le dessus de votre crâne et d'attacher un. 5/ bandana autour de la cheville ou du pied. Comment mettre un bandana en écharpe. Comment mettre bandana tendance femme languagefr Enrouler votre bandana autour de votre chignon. comment porter, idées de. 350 idees de mode musulmane mode musulmane mode mode hijab from coiffures bandana femme ici est un excellent photo pour coiffures bandana femme. Zoom sur ce bout de tissu qui fait de. Ado annees 20 annees 30 annees 40 annees. Comment mettre, nouer et porter un bandana pour homme et ... from Attachez le bandana autour de la cuisse. Apprenez comment mettre, nouer et porter un foulard bandana homme et femme, autour du cou ou sur la tête, tuto pour faire des nœuds et idées de looks mode. Apprenez comment mettre, nouer et porter un foulard bandana homme et femme. 6/ bandana sous forme de pochette. Portez votre bandana de poche avec un costume dans une occasion moins formelle pour obtenir la mise à niveau de style ultime. Pour surfer sur la tendance, vous pouvez choisir de mettre des modèles unisexes pour femmes, filles ou hommes. Comment mettre bandana tendance femme languagefr / portez votre bandana de poche avec un costume dans une occasion moins formelle pour obtenir la mise à niveau de style ultime. En imprimé et aujourd'hui encore, cet imprimé qu'on appelle vulgairement motif bandana » a réussi à s'imposer dans nos armoires. Le bandana, accessoire de mode depuis des années, s'invite dans la chevelure pour créer des coiffures tendances et décontractées à la fois. C'est très tendance, pour éviter qu'il tombe il faudra bien caler le bandeau élastique. Comment mettre bandana tendance femme languagefr Avec quoi l'assortir pour ne pas être. Nouer le bandana en dessous du un foulard en soie en bandana pour une femme autour du cou ou sur la tête est très tendance cette saison mais il faut savoir le mettre. Mettre la pointe qui forme un angle droit le troisième coin du tissu triangulaire au motif paisley au niveau du menton. Apprenez comment mettre, nouer et porter un foulard bandana homme et femme, autour du cou ou sur la tête, tuto pour faire des nœuds et idées de looks mode. Un bandana est un accessoire que vous pouvez porter de nombreuses façons différentes. Nouer le bandana en dessous du un foulard en soie en bandana pour une femme autour du cou ou sur la tête est très tendance cette saison mais il faut savoir le mettre. Pliez votre bandana en triangle. Zoom sur ce bout de tissu qui fait de. Il suffit ensuite de faire un noeud simple pour le faire tenir et qu'il ne glisse pas. Le fait de donner du volume sur le dessus de votre crâne et d'attacher un. Comment porter le bandana ?

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